L’accord entre l’UCV et le Conseil d’État est un compromis : le résultat d’une négociation où les deux parties ont dû faire des concessions. Il est le résultat de deux réalités qui doivent se rejoindre afin de permettre une collaboration durant les années à venir, pour le bien de la population. Depuis la publication de l’accord, les futurs initiants de l’initiative populaire « Pour une juste répartition de la facture sociale » et l’Association de Communes vaudoises (AdCV) n’ont pas cessé de critiquer ce premier pas dans les négociations canton-communes. Ils se posent une nouvelle fois en outsiders en faisant miroiter des milliards pour les communes. En demandant aux communes de refuser l’accord, avant même de proposer une solution concrète, fiable et d’obtenir un quelconque résultat, ses opposants instrumentalisent les communes avec toujours la même stratégie : ce qui compte ce n’est pas le résultat, mais faire croire qu’il est possible d’obtenir plus.
Essayez de proposer aux citoyens de ne plus payer d’impôts et de pouvoir disposer d’encore plus de prestations publiques ! N’importe qui peut soutenir une telle hypothèse tronquée ne saisissant qu’une seule facette du problème. L’accord entre l’UCV et le Conseil d’État n’est quant à lui pas un mirage, mais une oasis réelle, où il ferait bon de pouvoir s’y arrêter ces prochaines années qui s’annoncent quelque peu difficiles financièrement. Et pour repartir, l’UCV ne sera pas « muselée » comme l’avancent ses détracteurs. Elle s’engage à ne pas revenir demain sur sa parole et ses engagements. C’est peut-être une attitude que certains devraient adopter dans les négociations, car c’est le premier pas pour obtenir une paix institutionnelle durable.