Le commandant de la gendarmerie vient d’émettre une note au sujet des relations, communication et proximité avec les communes délégatrices. Il souhaite ainsi concrétiser une communication transparente et régulière entre la gendarmerie et les autorités communales.
Cette note prend effet dès le 1er juillet 2016 et est le résultat du travail d’un groupe interne nommé à cet effet. Il s’agit, dans l’intention du commandant de la gendarmerie, de faire en premier lieu la distinction entre la communication urgente (proactive lors d’affaires judiciaires graves ainsi que lors d’événements importants, sensibles et/ou médiatiques) et non urgente (réactive, pour les événements se déroulant au quotidien).
Lors d’une communication urgente, la gendarmerie prend contact par téléphone ou SMS avec le syndic ou le municipal de police de la commune concernée. Il faut s’attendre à ce que le contenu de la communication soit relativement limité, en particulier si l’événement en question, par hypothèse sérieux, nécessite l’ouverture d’une enquête. Ce type de communication urgente reste cependant essentiel pour les municipaux afin de leur permettre d’assumer leurs responsabilités et le contact média le cas échéant.
La communication non-urgente implique plusieurs démarches :
- En début de législature, par circonscription, la mise sur pied d’une séance d’information à l’attention des syndics et municipaux en charge de la police ;
- Une transmission trimestrielle aux autorités communales d’une synthèse des événements qui se sont déroulés sur le territoire de la commune ;
- Un rendez-vous au minimum annuel avec les autorités communales, qui doit permettre d’aborder systématiquement les thèmes d’intérêt réciproques, à savoir la criminalité sur le territoire concerné, événements traités au cours des 12 derniers mois, informations sur les événements importants, état de situation et/ou problèmes particuliers, mise à jour des listes de contact, présentation de nouveaux collaborateurs et autres thèmes de collaboration. Cette liste n’est pas exhaustive.
Il faut encore préciser qu’un flux d’information utiles tant sur le plan de la prévention que sur la survenance et la fréquence des délits est transmis par les publications « Police-Population » à l’attention des communes membres.
Jean-Christophe de Mestral, délégué UCV / AdCV au sein du Conseil Cantonal de Sécurité